Afrique du Sud (1/4)
Du 17/03/07 jusqu'au 04/04/07
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Que voilà un voyage bien spécial, le premier voyage lointain avec ma maman et le premier voyage lointain de ma maman. Un vrai défi !
Pour Noël, donc, j'ai proposé à ma maman un cadeau bien spécial : des zèbres, des éléphants, des bien, en chair et en os et dans leur milieu. Une semaine après, les demandes de passeport et autre papier étaient en cours, et très vite les billets d'avion et les locations de voiture ont suivi.
Nous étions donc fin prêtes avec :
- un billet Paris - Le Cap
- un Le Cap - Johannesbourg 3 jours après
- et le retour Johannesbourg - Paris (sur South African Airways, www.flysaa.com)
- une Wolkswagen Chico réservée pour les 3 jours au Cap (Europcar)
- une chevrolet Optra réservée pour les deux semaines suivantes (Hertz)
Episode 1 : 3 jours au Cap
Le Cap... Après moultes considérations sur les risques sécuritaires à loger au Cap et le peu d'envie de réserver de France des hôtels, la veille de partir, une conclusion s'impose : dès la sortie de l'avion, nous récupérerons la voiture et en route pour la route des vins. Nous aurons certainement moins de mal a loger à Stellenbosch.
Les débuts de conduite à gauche avec des cartes peu précises (sponsorisées Europcar) avec la Chico s'avèrent compliqués, énervants, épuisants. Mais finalement, après un dernier grincement de la boîte à vitesse, nous nous retrouvons devant le point d'information de Stellenbosch qui nous trouve un sympathique bed&breakfast pour la nuit.
Nous repartons peu après pour la route des vins vers le village de Frankshoek, pensant y trouver un bon restaurant, en passant par la propriété de Boschendal. Nous arrivons dans un micro-village bondé de restaurants récents pour touristes et repartons presque aussitôt (enfin, après un détour par le SPAR) pour Stellenbosch.
Nous enfreignons aussitôt la première règle de base : ne pas sortir la nuit à pied dans les rues. Mais visiblement, à Stellenbosch, il fait bon vivre et les terrasses des restaurants sont toutes éclairées de bougies. Il fait bon tout court aussi et sous les arbres, nous apprécions notre premier repas de l'année en extérieur.
La péninsule
Le Cap était pour moi un passage obligé pour combler mon attrait des manchots. Une colonie de manchots vie en effet tout près de la ville, presque au bout de la péninsule, échouée là par hasard il y a une trentaine d'années. La journée du lendemain est donc consacrée à la péninsule.
Le premier arrêt est donc consacré à boulder beach pour admirer mes animaux fétiches. Allez, je vous épargne les 50 clichés et n'en garde qu'un nombre réduit.
Descendant encore un peu plus le long de la péninsule, nous atteignons la pointe et le phare de Cape Point où le vent nous forcera à nous rapatrier sur un énorme gateau au chocolat dans le restaurant abrité.
Regonflées d'énergie, désespérées de n'avoir vu aucun des fameux babouins agressifs du parking, nous tentons l'approche du Cap de bonne Espérance.
En route, nous croisons nos premières autruches. La voiture est chahutée par le vent. Il est déjà presque 18 heures et le parc ferme. Nous décidons tout de même de faire des petits crochets pour admirer la garrigue, les monuments à la gloire des premiers conquérants blancs du continent (et en premier lieu Vasco de Gama), les surfeurs et nous croisons par hasard des bonteboks et des ânes... heuh, non, des zèbres, nos premiers zèbres, nos seuls zèbres du Cap d'ailleurs. Un grand moment d'émotion qui compense bien les babouins désespéremment invisibles (heureusement, maman a pris la statue des babouins en photo, mais celle-là, je vous l'épargne) !
Cette deuxième nuit, nous logeons à Simon's town, base navale de l'armée sud-africaine (pure coïncidence) où il ne se passe rien, où dîner relève du défi un dimanche soir après huit heures, mais ce n'est pas grave, les gâteaux nous ont calées.
Le lendemain, nous tentons le déjeuner à base de viande hachée, je ne recommencerai pas, c'est promis, petit estomac fragile. Une nécessaire balade dans les hauteurs de la ville remet mon estomac à plat et c'est parti pour la ville.
Le Cap
Nous y arrivons par la route scénique, bref, le tortillard payant, oeuvre de génie de nos chers BTP-istes que je salue au passage.
Et sans crier gare, la nature se transforme en banlieue, la banlieue en centre ville et nous nous retrouvons au milieu du trafic. Nous suivons le "i" magique et l'office du tourisme nous trouve un appart hotel au dessus d'un centre commercial pour passer la nuit en toute sécurité et sans dépaysement.
Après une bonne sieste, nous commençons par une grande balade à pied dans le centre ville, depuis l'hotel, longeant les company's garden, le Parlement, la pace du marché, les tours, le fort que nous ne visitons pas car il est déjà 16 heures. Tour éclair de la ville qui donne plutôt une bonne impression, atmosphère tranquille, soleil,... mais nous n'aurons pas le temps d'en découvrir plus.
De retour à l'hôtel, nous reprenons la voiture pour aller voir le coucher de soleil depuis la Table.
Après une nouvelle traversée de la ville, route saturée de voitures et pleine de cauchemardesques démarrages en côte qui me font mesurer que les automobilistes sud-africains ne sont pas moins machos qu'ailleurs, nous arrivons au pied du téléphérique. Le charme de maman opère et au lieu de devoir garer la voiture à un kilomètre du téléphérique, un gardien de parking nous indique une place handicapé au pied de l'engin. Nous n'avons plus le choix que de monter pour découvrir une vue sublime et faire une magnifique balade sur cette montagne si étrange qui donne des vues à couper le souffle sur les douze apotres, le Waterfront, Robben Island et les Cape flat, un vrai condensé d'histoire.
Nous n'aurons pas tout vu et de loin dans cette région d'Afrique du Sud mais il est déjà temps de reprendre l'avion. Nous passons la dernière matinée dans les superbes allées du jardin du Kirstenbosch, dans les contreforts de la table.
La suite, c'est une grande boucle au départ de Johannesbourg vers les réserves mythiques d'Afrique du Sud.
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Dernières modifications : 01/05/07
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