Nouvelle Zélande - 1
Du 15/12/04 jusqu'au 02/01/05
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Bulle dans la bulle
Arrivée à Auckland le 15 décembre, le début du beau temps en Nouvelle-Zélande... Enfin, c'est la théorie. Il pleut, grêle, fait froid et humide. De mémoire de kiwis, les néo-zélandais comme ils s'appellent eux-même, on a jamais vu ça. Mais Alex m'offre le confort d'une vraie maison avec des vrais gens - Charlotte (NZ), Wolfang (DK) et Carl (NZ), des vrais livres et deux vrais chats noirs et blancs (Chichi et Panda!) et c'est le bonheur. Et puis, entre deux accalmies, on peut tout de même profiter des superbes plages à deux pas d'Auckland et même de la vue buccholique des arbres, des vaches et des moutons en pleine banlieue, à cinq kilomètres du centre de la plus grande ville du pays. Je découvre donc doucement ce petit bout de pays, entre les courses au supermarché du coin, les parties de tarots au café français et les soirées télé a la maison. Une bulle de vie "normale" avec des gens aux préoccupations "standards".
Il me faut réapprendre des prix à l'européenne ou presque, logement en dortoir pour 12 euros, hamburgers à deux euros, ticket de bus banlieue à deux euros,...Bref, chaque menue dépense s'approche rapidement de ce qui a été mon budget journalier pendant cinq mois.
La maison et Mount Albert
La maison d'Alex est à environ cinq kilomètres de "midtown", le centre ville. Dans le paté de maison, il y a une "dairy" pour acheter les éléments de première necessité, une station essence et un vendeur de burgers. Et puis des vaches et quelques moutons. Ouip!
Auckland
Auckland est la plus grande ville de Nouvelle Zélande. Large, aérée, bâtiments bas, dominée par la Sky Tower, le plus haut édifice de l'hémisphere sud ! Superbe sous le soleil de Noël.
Les plages près d'Auckland
Les environs d'Auckland sont encore plus beaux que la ville. Mais vous l'avez déjà compris, où que l'on aille, même pas loin, la Nouvelle-Zélande est superbe. Je vous laisse regarder :
Bay of Islands
Ce n'est pas le tout mais il faut que je me décide à bouger et partir visiter d'autres aspects du pays. Le beau temps est de retour sur Auckland et nous profitons avec Charlotte pour faire une jolie visite de la ville et de la Sky Tower. Le beau temps m'incite aussi à faire un tour dans l'auberge de jeunesse la plus proche pour réserver une première excursion sur la "Bay of Islands". Il semble que cette région, la "plus au nord" de Nouvelle Zélande attire particulièrement les jeunes kiwis pour les fêtes de fin d'année et il faut donc réserver. Le système des YHA est pratique car il permet de réserver les auberges de tout le pays ; je suis impressionnée par le professionnalisme et la qualité de mon interlocutrice. Le retour à plus civilisé a aussi du bon...
Le temps est fort médiocre pour mes trois jours à Pahia. Si le soleil et le splendide beau temps n'étaient pas apparus une heure avant mon depart, je me serais définitivement demandé ce qui peut attirer les foules à cet endroit précis. La Nouvelle Zélande est un pays relativement désertique (14 habitants/km2) où se succèdent les scènes buccholiques. Où que l'on aille, le spectacle d'une nature relativement préservée par endroit, des champs ondulants de vaches et de moutons à d'autres, ravissent l'oeil. Pourquoi Pahia alors? Une superbe baie et une concentration d'infrastructure touristique propre à ravir kiwis et overseas (bref les étrangers) : croisières, kytesurf, sandsurf, surf, plages, pubs et une météo généralement clémentes. Que demander de plus ?
Une excursion d'une journée me fait découvrir le Cap Reinga qui abrite le phare le plus au nord de la Nouvelle Zélande et surtout les âmes des Maoris qui attendent leur départ pour le paradis. Mais il me fait surtout découvrir l'ambiance des cars de backpackers, en l'occurence le Magic bus et son jeune chauffeur ultra-dynamique. S'il parlait anglais et pas un néo-zélandais teinté d'australianisme, cela serait parfait! Mais il écoute Morcheeba en roulant à fonds sur la plage des 90 miles, donc je lui pardonnerai son accent!
Je commence à mieux cerner le kiwi, individu de l'extérieur. Ces maîtres mots : relax et fun. Son milieu naturel : dehors dans le froid. Sa tenue préférée (pour les messieurs kiwis seulement) : le short très très court et les grosses grosses chaussures de randonnée. Ses signes distinctifs : calme, sourire, tranquillité. Est-ce l'isolation de ces deux îles perdues au milieu de l'océan pacifique qui fait que ses habitants sans peur de l'extérieur recherchent simplement avant tout l'osmose avec la nature ? Evidemment, le kiwi aussi est une espèce en voie de disparition. Plus que des influences pacifica, voire asiatique, il faut la protéger des tendances white trash venues de loin.
Retour à la vie backpacker
Il faut dire adieu à la maison et ses habitants. Bon courage Alex pour le retour en France. Moi, je continue un petit peu sur l'île du Nord en direction tout d'abord de Whitiangha dans la péninsule de Coromandel. Par sécurité, j'ai réservé dans les YHA pour la semaine prochaine. J'ai du mal encore à accepter de réserver si longtemps à l'avance, voire tout simplement de réserver, mais je n'ai pas envie de transporter une tente qui m'offrirait la sécurité d'un coin pour dormir. Je voyage en bus pour l'instant. Auberge de jeunesse et bus font de la Nouvelle Zélande un pays cher pour le voyageur au long court mais offre un niveau de confort assez honnête.
La suite, c'est donc encore l'île du Nord.
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Dernières modifications : Janvier 2005
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